15/02/2021
La prise en charge de l'arrêt cardiaque en France constitue un enjeu de santé publique majeur car il est responsable de la mort de plus de 50 000 personnes par an.
Le taux de survie moyen d'une victime est seulement de 7,5% en France.
Ce faible pourcentage s'explique en partie, par l'absence d'une pratique rapide de réanimation cardiaque par les témoins et l'utilisation trop tardive d'un défibrillateur cardiaque. Et sans gestes de réanimation, chaque minute qui passe diminue de 10% les chances de survie. Ainsi une victime d'un arrêt cardiaque qui n'est pas réanimée dans les 10 minutes n'a quasiment aucune chance de survie.
C'est pourquoi, le 11 janvier 2021, le Service départemental d'incendie et de secours et le Fonds de développement du Bon Samaritain ont signé une convention afin d'intégrer un réseau de bénévoles, dénommés "bons samaritains", formés aux gestes de premiers secours et l'utilisation d'un défibrillateur dans le système actuel de gestion des urgences.
Communiqué de presse du Service Départemental d'Incendie et de Secours de Saône-et-Loire